Ce vendredi 12 mai, les négociations devaient reprendre dans le cadre du conflit social qui perturbe le fonctionnement des services de la Ville de Baie-Mahault, depuis maintenant plus de 3 semaines.
Répondant à la demande de la section locale de l’UTC-UGTG, le Maire, Hélène POLIFONTE, a ainsi proposé une nouvelle rencontre vendredi 12 mai à 10h, à la bibliothèque municipale Paul MADO. Ce bâtiment communal est connu des représentants syndicaux, qui ne formulent à ce moment aucune objection.
Cependant, alors que devait débuter la rencontre, ils posent un préalable. Ils exigent une autre configuration de la salle, se référant à la disposition du mobilier lors des négociations de conflits précédents, en d’autres lieux.
Les membres de la délégation municipale, composée du Maire, de trois élus et du Directeur Général des Services Adjoint, réorganisent la salle. La priorité étant de reprendre le fil du dialogue et se concentrer sur les éléments essentiels permettant un retour à la normale pour la population et les agents de la ville.
Cela s’avérera insuffisant puisque la délégation de l’UTC ne rejoindra finalement pas la table des négociations, malgré la satisfaction de leur demande. Après une heure d’attente, le Maire, Hélène POLIFONTE n’a pu que faire le constat de la politique de la chaise vide.
Cette attitude questionne sur une véritable volonté de négocier et de permettre un retour à la normale pour les services à la population. La porte reste cependant ouverte pour une reprise rapide des négociations et une sortie par le haut de cette crise sociale, qui pénalise les Baie-Mahaultiens et les prive des services qu’ils sont en droit d’attendre de la Collectivité.
Pour mémoire, la rencontre prévue aujourd’hui visait à poursuivre les négociations sur la plateforme de revendications reçue le 14 avril dernier. En effet, l'un des points de cette plateforme porte sur le retrait d'une note de service, qui stipule que les heures supplémentaires ne sont plus rémunérées, mais désormais récupérées. Cette note a conduit à la mobilisation d’une partie des agents, singulièrement au sein de la Police Municipale.
Cette décision s’inscrit dans une volonté de maîtrise des dépenses de personnel. En effet, alors qu’en 2019 les heures supplémentaires représentaient 288.414€ en 2019, 4 ans après, en 2022, elles s’élevaient à 796.961€, soit multipliées par 2,7.
Il faut enfin rappeler que deux rencontres, malheureusement infructueuses, ont précédé celle prévue aujourd’hui :
* Les Lignes Directrices de Gestion précisent les orientations générales d’une structure publique en matière de ressources humaines.